[ Mission ] Contact, ???, L'Eden

[Description complète du bar " L'Eden " à venir.]

Quelques petites informations cependant pour vous aider à faire vos posts.

L'Eden est le bar le plus populaire du secteur 3, malgré son aspect plus que miteux.
On y trouve un bar, des tabourets, des tables, des chaises, un vieux billard, un jeu de dards, ...
A première vue, Payne n'est pas encore là, il n'y a que deux ou trois poivrots en train de boire leur salaire et une femme trop âgée pour être chasseuse.

Si vous avez besoin de plus d'informations, n'hésitez pas à me PM.

Edit by Payne : N'hésitez pas à commencer, mon perso arrivera plus tard.

Rito...Comment dire...Il est dure a décrire le petit faut avouer...
Bref, imaginez, un type pas grand, pas vraiment large, sauf au niveau de la ceinture, si pour allez avec ma démarche il faudrait une musique d'un vieux groupe que l'on nomme Rob Zombie, la sienne serait plutôt du genre chanson napolitaine, avec son chapeau basque et sa petite moustache, y'avait pas a dire, il faisait très mafieu, mais je n'avait pas besoin de pareille accoutrement pour ne pas avoir l'air aimable, un simple tee-shirt porté au dessus d'un large gilet de Kevlar, un pantalon sombre et plutôt large, une mitaine a la main droite pour bien montrer qu'on rigole pas et roulez jeunesse...

Ha, depuis quand je passe mes soirées a faire le garde du corps plutôt qu'a me reposer...
Depuis toujours j'ai l'impression...
Y'a pas a chier, j'aime le regard de suspicion glacé que le citoyen lambda me lance quand j'entre en premier, a ma suite Rito qui se dirige vers le barman, ces deux la échangent quelques mots, vous n'avez pas idée comment un italien et un irlandais ça peut bien s'entendre quand ça cause d'argent...

Le barman, un grand type roux, me regarde, je lui rend son regard alors que ma main saisit mon paquet de cigarettes...
Normalement, le coin est non fumeur, mais d'un sourire et d'un regard sans animosité, Rito me dit qu'il n'y a pas de soucis, un paumé dans mon genre, sans les muscles, me fixe avec insistance, je relève le coté droit de ma veste, révélant Betty-Boobs a mon gêneur, le long tube d'acier qui forme le canon de ma compagne d'acier semble le faire revenir a la raison et il détourne le regard pour siroter sa bière le plus tranquillement du monde...
Et ouaip, permis de port d'armes, y'a pas a chier, parfois c'est bien pratique...

Je m'assoit sur une grand table ronde en attendant que Rito finissent, une bien jolie serveuse vient déposer une bière, toute aussi belle que la donzelle, celle ci était vêtue a la limite de la stripteaseuse, un truc qui me ravissait avant...
D'ailleurs, j'étais pas le seul, pas mal de type fixe avec attention son arrière train, pas vraiment dissimulé par le short serré qu'elle porte...
Soif...

"Cadeau de la maison monsieur"

Ha ouai d'accord...
Elle repart, Rito et son ami irlandais me fixent un moment avant de me rejoindre...
Rito me présente son ami, un barman dans toute sa grande gloire, il essaye de sympathiser mais mon regard lui fait mur mieux qu'un flingue, Rito me présente brièvement et comme je l'aime, Torn-Krell, chasseur de prime et de démons, bonjour...
Nous discutons un moment, il semble que ce type ait un neveu mort, tué par un chasseur de prime il y'a une dizaine d'années...
Pas beaucoup de gens aime vraiment se retrouver en face d'un membre de la famille d'une de leur victime, pour ma part ça ne me fait ni chaud ni froid, le neveu en question était du genre pouilleux qui passaient ses journées a faire peur aux hommes et ses nuits a faire de même avec les femmes...
Et grâce a lui, j'avais eu accès a l'une des plus grosse prime de mon histoire, pas pour rien hein...

Non et puis bon, si on devait s'en vouloir pour chaque mauvaise action qu'on faisait...

La discussion se passe bien, le barman tente de me recruter pour calmer les ardeurs des gens du coins en cas de bagarre, je lui dit que je le tiendrais au courant, Rito lui part net du principe qu'un type de ma classe n'a pas a se faire vigile, je lui répond qu'un type de ma classe le ventre vide ne vaut rien, ce qui tourne court a notre discussion, Rito m'aimait bien dans le fond, en tant que petit magouilleur, ca faisait toujours du bien d'avoir de l'appui...

Les deux hommes se lèvent, le barman me dit que j'ai le droit de restez dans le coin et que ma consommation sera gratuite pour ce soir...
Histoire de plaire j'imagine, je lui fait un signe de la tête pour tout remerciement et boit ma bière d'une traite avant de commander une bouteille de whisky a ma table...
Autant en profiter pas vrais?...

Et bien, moi qui m'étais mis sur mon trente-et-un, c'était raté, pas d'occasion pour me distinguer dans le coin...
Je pose mes pieds couverts de lourde bottes sur la table ronde et je prend une bouffé de la cigarette en fixant le barman qui s'éloigne vers son bar...

Pauvre type, encore un de ces parasite qui ne se sent pas de défendre son gras de viande tout seul...
Pourtant, avec sa barbe et son air bourru, on pourrait croire qu'il en as un peu la où jpense...

Et s'est ainsi que j'ai envie de passer ma soirée, fixer les autres vivre tout en buvant ma bouteille, j'imagine que c'est tout ce que je pouvais espérer a l'intérieur de ces tunnels...
Pourtant, pas a regarder loin, j'étais immanquable dans la pièce, calé au fond a droite, n'empêche qu'on me remarquait facilement, fixant la lumière qui m'illuminait la face tour a tour avec mon verre et mes voisins trop curieux...

Umibozu avait quitté son appart' miteux en début de soirée. Il avait quelques petits trucs à faire. Il devait notamment tabasser un type pour qu'il paye un autre. Le genre de boulot qui le saoulait au plus haut point. Le puissant homme était allé dans un hôtel presque aussi miteux que son appartement et il avait défoncé la porte avec un grand coup de pied. Comme il devait le laisser en vie pour qu'il puisse quand même savoir ce qu'il lui arrivait, il avait posé sa clé contre un mur avant d'asséner un seul coup de poing dans le visage du type. Etant donné que le type aurait pu se cacher derrière Karn, et que son poing était presque aussi gros que sa tête toute entière. Karn lui avait cassé le nez et plusieurs dents dans un seul mouvement. Il avait même senti plusieurs autres os se briser sous le coup. Il regarda le pauvre type et il lui dit avec un air de colère un truc de genre: "Tu as intérêt à le payer vite sinon...". Karn savait ce qu'il faisait, il faisait ce taf depuis sa sortie de taule.

Une fois ce petit travail fini. Il devait accompagner un type dans un bouge pour récupérer un paquet. Karn ne se posait pas de question. Une fois payé, il ne regardait pas ce que son boulot lui faisait faire. C'est pour cela, qu'il voulait être payer par avance. Il était entré dans un espèce de grand entrepôt où des types portant des masques semblaient trifouiller dans une poudre blanche. Le type récupéra un paquet et rentra chez lui sans encombre. Dès que le type fut rentré, il voulut le payer un extra avec cette poudre blanche. Karn connaissait ce genre de choses. Il ne le ferait pas. Remerciant gentiment le type, Umibozu fit demi-tour pour partir mais le type un peu stupide finalement tenta de retenir de force Karn avec quatre types qui faisait au moins la moitié de Karn. Tournant la tête vers son ancien commanditaire, Karn regarda ensuite les quatre pauvres gars et sourit en secouant la tête. Finalement, il pourrait se servir de sa clé. Miki comme il l'appelait. Fendant l'air, elle vint s'écraser sur la mâchoire du type le plus à droite. Le choc lui explosa sa machoire bien carré. Ejecté contre un mur, le type fut KO pour le compte. Le deuxième vint le frapper en plein visage, lui fendant la lèvre. Récupérant le sang qui coulait avec sa langue, Umibozu eut un sourire carnassier. Il chopa la gorge du gars dans sa main et le soulevant de terre, il l'écrasa au sol dans un bruit sourd. Le type resta ainsi les bras en croix. Le troisième eut le droit à un plaquage en bon et dû forme. S'asseyant sur lui, il le frappa à trois reprises sur le sol et la tête se fendit comme une pastèque trop mûre. Le quatrième interdit voulut sauter sur Karn, mais le colosse l'attrapa en l'air et il l'assit sur ses épaules mais à l'envers. Aussitôt dans cette position, Karn courut vers le mur le plus proche fracassant deux fois le dos du pauvre gars sur ce mur-là. Il se retourna une dernière fois vers l'ancien commanditaire. Il était au sol tremblant de tous ses membres. Karn quitta sa bicoque tranquillement.

Umibozu alla ensuite dans un bar pas très loin de chez lui. Il salua l'assistance remarquant les trois types assis au bar et un autre gars, très grand et très musclé les pieds sur la table dans un coin au fond du bar. Karn s'assit à sa place habituelle et il héla la serveuse et parlant fort comme d'habitude.

"Comme d'habitude ma chère."

Umibozu n'était jamais plus familier que cela. La serveuse lui apporta rapidement sa boisoon. Un truc immonde mais sans alcool. Karn ne supportait pas l'alcool, donc, il n'en prenait jamais. Il resta alors assis là à attendre un autre commanditaire. On sait jamais, quelqu'un pouvait toujours débarquer à l'improviste.

Une rue miteuse du Secteur 3, au fin fond d’Alamo, ville souterraine, l’un des derniers bastions de l’humanité, qui s’était terrée toujours plus en profondeur, sous la surface de la Terre, pour échapper aux démons, nouvelles espèces dominantes en ce monde. Coin sombre, miteux, quartier à part, parqué à l’extrémité des autres secteurs, lieu de rassemblement pour les parias, les rejetés, les oubliés d’une société vouée à survivre, par dépit, et surtout, par résignation. On avait connu l’Homme plus combattif, plus ingénieux, plus révolutionnaire même. Pourtant, voilà plusieurs siècles que, sans broncher, sans s’insurger, il s’était résigné à cette vie de cafard, là, six pieds sous terre. L’espoir. Un mot qui n’était plus guère employé depuis trop longtemps, chacun ayant, bien malgré lui, accepté son sort funeste…

Adossée contre un mur poisseux d’une vieille bâtisse, June Frost, vampire, agent spéciale de premier ordre au service du gouvernement, guettait une transaction de drogues, nouvelle génération, entre deux dealers, opérant en pleine rue, là, juste en face d’elle, sous son regard perçant de prédatrice. Secteur 3 ou pas, la loi était pour tous, et, ce que le gouvernement voulait, June s’employait à le satisfaire au mieux. Simple pionne ou véritable actrice d’un système de contrôle omniprésent, omniscient, elle était avant tout une redoutable tueuse, féline sans nom. Soudain, son téléphone cellulaire vibra dans sa poche. D’un geste automatique, reflexe habituel d’une vie routinière, la jeune femme s’empara du mobile, et écouta le message sur le répondeur. Un sourire sadique s’afficha, une nouvelle mission s’annonçait pour elle. Et cela tombait bien, car June se trouvait, en cet instant, justement dans le Secteur 3…

June habillée de sa combinaison noire, se rendit donc, comme prévue, à l’Eden, entrant sans ménagement, non sans avoir observée longuement les clients déjà présents. Un homme plutôt mystérieux, dans le fond, dos au mur, face à l’entrée, ayant une vue sur l’ensemble de l’assemblée. Il ne semblait pas être un rigolo, ou un simple prétentieux, mais un véritable professionnel. Plus loin, un autre homme, un géant plutôt, à l’apparence forte et impressionnante. Musculature surpuissante pour un air de demeuré. Surement un de ces ex tolards, gavé de protéines et d’anabolisants, avec le QI d’un poisson rouge. L’agent spéciale se présenta donc au bar, s’exprimant froidement. Son teint blanchâtre, mise en valeur par ses habits noirs, son regard cristallin, vide, dénué de vie et d’émotions, rendait June terriblement froide, jouissante d’une impression angoissante…

"Ivy… Une chambre doit être réservée pour moi. Je veux la clé."

Pas de bonjour, pas de s’il vous plaît. Politesse signifiait faiblesse ici, ou touristes, et ce n’était guère plus qu’un prétexte pour se voir attaquer, agresser dans un coin sombre derrière l’hôtel. Le coin était un véritable coupe gorge, et il en fallait dans le pantalon pour s’aventurer seule ici, sans armes. Le barman, sans broncher, sans réagir, sortit la clé d’une chambre de l’étage, et la posa sur le comptoir, alors que June s’en emparait rapidement. Montant les escaliers, elle contempla, avec insistance, et sans détournement, l’homme, assit dans le fond, dans le coin, une dernière fois avant de disparaître à l’étage, gagnant sa chambre. A l’intérieur, elle trouve des vêtements plus conventionnels, plus passe partout, composés d’une combinaison de cuir noire (genre Trinity dans Matrix), avec deux pistolets puissants, accrochés à un ceinturon militaire, avec des rangers aux pieds. Redescendant les escaliers, complètement transformée, il était d’ailleurs difficile de la reconnaître au premier coup d’œil, June observa, de nouveau, l’ensemble des personnes présentes…

Il ne fallait pas perdre de vue la mission, mais, mise à part elle, et la serveuse, aucune femme n’était présente. Elle devait donc patienter. Finalement, après une brève hésitation, l’agente spéciale, en mission d’infiltration, prit place sur une chaise, en face de cet inconnu, qui semblait, lui aussi, en attente de quelque chose. June avait décidé d’utiliser la provocation, pour se faire accepter parmis les chasseurs, une technique, stratégie comme une autre après tout. Aussi, sans rien demander, elle se saisit de la bouteille de whisky, s’en servit un verre, puis le bus cul sec, avant de soupirant de satisfaction. Soudain, fixant intensément cet homme, muet depuis le début, l’agent spéciale s’exprima sèchement…

"Tu devrais rentrer chez toi petit… Y a rien pour toi ici gamin."

C’était osé certes, mais soit ça passait, soit ça cassait…

Tiens, peut-être que cette nuit allait se révéler intéressante finalement.
Cela faisait maintenant un bon moment que l'éclairage artificiel d'Alamo avait cessé de fonctionner et que les lampadaires avaient pris le relais, le tout pour faire un simulacre de nuit. Mine de rien on pouvait presque s'y croire, du moins à condition de ne pas trop lever la tête vers le haut, auquel cas l'absence d'étoiles et de lune se faisait cruellement sentir.
La nuit...c'était véritablement à ce moment que le secteur 3 commençait vraiment à vivre. Les Maisons Closes ouvraient, les bars faisaient leur plus grosse recette, les trafiquants sortaient pour gagner leur vie, tandis que leurs clients ruinaient la leur. Que du bonheur en fait.

Marchant d'un pas tranquille, Sarah évoluait dans ces rues les plus miteuses de la ville, tout en regardant un peu partout ce qui se passait. Ah les humains, c'était vraiment pour elle une source de consternation, voir ces pauvres insectes tenter de survivre comme des chiens errants...ça l'aurait presque fait dégueuler si elle aurait pu. Oui, cela faisait longtemps que la demoiselle avait pris ses distances avec cette race à laquelle elle avait jadis appartenue, et en même temps il y avait de quoi. Sur presque quatre siècles d'existence, elle n'avait été humaine que l'espace de vingt ans, et c'était une période qu'elle n'aimait pas se rappeler.
Habillée d'un long manteau en cuir, d'une paire de bottes, de longs gants, d'un pantalon et d'un haut également en cuir, le tout en noir, elle avait de quoi attirer le regard dans les environs. En effet, pas mal de ces parias la dévisageaient avec un regard mauvais bien qu'ils ne la connaissent pas, le fait qu'elle ne soit pas habillée de haillons suffisait à attirer la haine. Rien que pour ça, la présence de ses deux Désert Eagle chromés, rangés dans deux holsters attachés à ses cuisses se justifiait, mais ce n'était pas que pour cette raison.

En effet, il était rarement dans les habitudes de la Chasseuse de sortir des environs de son appartement, mais un petit message sur le répondeur de son téléphone l'avait plus ou moins forcée à chambouler son emploi du temps peinard. Un message, d'une voix impersonnelle, d'un numéro inconnu, demandant à O'Connor de se rendre ce soir au bar l'Eden pour des propositions de contrats.
Et comme contrats rimait le plus souvent avec pognon, Sarah s'était dit en son fort intérieur qu'il aurait été dommage de laisser passer une telle occasion.
Mais dans le secteur 3, il est également rare qu'un trajet se passe comme prévu, et surtout sans accrochages. Alors qu'elle était un peu perdue dans ses pensées, la Chasseuse sentit qu'on la bousculait dans une ruelle sans issue, tout ça pour se retrouver face à cinq hommes qui la dévisageaient avec de grands sourires.

Décidément, y'avait pas moyen d'être tranquille dans cette ville, d'autant plus que ces cons n'avaient visiblement pas captés que Sarah était une Vampire, et armée de surcroît. Mais qu'importait au fond, elle se trouvait en état de légitime défense au regard de la Loi.
Alors franchement...se priver d'une occasion en or de casser un peu des insectes...il faudrait être aliéné pour le faire.
Celui qui semblait être le chef de cette bande de bras cassés s'avança alors vers la belle, tout suintant d'hormones, et une bosse entre ses deux jambes sous son pantalon.

"Tu sais que tu te trouve sur notre territoire ma belle ? Et pour passer il faut payer."

Sans déconner ? Il s'avançait toujours encore plus, mais la Vampire de son côté...était bien plus focalisée sur le beau chapeau de Cow-boy de ce type, et qui était parfaitement à son goût. Demeurant immobile, elle se laissait approcher, pour ne révéler sa véritable nature que lorsqu'elle sentit les mains de l'homme sur elle.
Le saisissant violemment par la gorge, elle resserra encore son étreinte pour le faire suffoquer tout en le soulevant de manière à ce que ses pieds ne touchent plus le sol. Puis elle l'envoya faire une valse dans les poubelles juste derrière, avant de faire volte face tout en dégainant ses flingues en direction des autres types.
Mine de rien, effrayés par une telle force provenant d'une faible femme, ils s'étaient bien vite barrés sans demander à se faire payer eux aussi. Rangeant ses flingues d'une moue un peu déçue, elle alla récupérer ce beau chapeau noir qui traînait désormais par terre, pour le poser avec élégance sur le haut de sa tête, avant de finalement reprendre sa route comme si de rien n'était.

Elle avait néanmoins pris le temps de lancer un petit "Connard" au type qui gisait sur le sol avant de partir. C'était tout de même le minimum de politesse de dire au revoir en s'en allant.

Et c'est ainsi sans autre péripétie dans le genre qu'elle arriva aux portes du bar L'Eden, bien connu pour être juste en face des portes qui donnant sur l'extérieur. Le type qui avait choisi son emplacement devait être un génie, car il attirait une bonne partie des chasseurs voulant se donner du courage avant une mission, ou bien ceux qui voulaient consommer leur paye.
Sarah entra tout en parcourant rapidement l'intérieur du regard, elle était loin d'être la seule ici. Le barman, une serveuse, et quelques clients ordinaires qui n'attirèrent pas vraiment son attention. En revanche, les deux prétendants au titre de Mister Univers avaient une sacrée face de clients moins ordinaires.
Des Chasseurs comme elle ? Probable, ce métier n'était pas réservé qu'aux Vampires après tout, même si O'Connor, dans son très grand orgueil de Vampire, considérait sa race comme seule apte à vraiment pouvoir rivaliser avec les démons.
Mais il y avait également une femme à la même table que l'un des humains, qui visiblement semblait vouloir chercher les emmerdes. Cela pouvait sembler courageux de sa part de traiter de gamin un mec de ce gabarit, mais à vrai dire Sarah d'un rapide coup d'œil avait bien vu qu'il s'agissait d'une de ses congénères, seule une Vampire pouvait avoir un teint de peau aussi pâle.
Mais ça pour l'instant, elle s'en foutait, et prit place à son tour à une table inoccupée afin d'attendre. Le message avait stipulé qu'elle serait contactée par une Chasseuse répondant au nom de Payne, un nom qu'elle avait déjà maintes fois entendue dans le milieu.
Croisant les jambes, la Vampire posa son chapeau fraîchement acquis sur la table, avant de sortir un briquet et un paquet de cigarettes d'une de ses poches, dans l'optique bien précise de s'en cramer une en attendant...

Maître du Jeu Messages : 12 Date d'inscription : 02/07/2008

POST MJ

Ding ding ! C’est l’heure !

Nous voici dans un tournant des plus important mes chers joueurs ! Alors que vos quatre petits personnages sont gentiment assis en train de boire à attendre Payne ( Ahlala, celle là… toujours en retard hein ? ), ils auront la surprise, quelques minutes après l’entrée de Sarah O’Connor, de voir la porte sauter de ses gonds.

Les descentes de police sont fréquentes dans le secteur 3, et l’Eden a de nombreuses cicatrices de ces entrevues déjà. Le patron soupirera seulement. Lui et la serveuse se rendront donc directement, tandis que les charmants policiers pointent les occupants de leurs armes, des armes de pointe que les gens du secteur 3 ne pourraient même pas envisager de se payer.

On vous demandera de vous mettre à terre et d’attendre que les lieux soient inspectés. Evidemment, pour vous quatre, pas de bol. Les chasseurs sont d'office très suspectés. Les papiers de Sarah O’Connor, Umibozu, Torn-Krell et « Yvi » seront vérifiés. Pour les deux premiers, ils seront invités à quitter les lieux.

Mais Torn-Krell et June Frost seront emmenés, de force s’il le faut, direct pour une nuit en prison. La raison ? Aucune. Simple envie des flics de tâter le corps d’une damoiselle plus qu’attirante et de titiller un sac de viande s’il fait un peu trop de zèle. En gros… Vous allez en prison sans passer par la case départ et sans toucher les 2000$. Vous serez placés pour toute une nuit dans la même cellule. Ah ouais, plus de séparation homme/femme. Les prisons étant déjà pleines à craquer, c’est un miracle que vous soyez déjà seulement à trois dans une cage. Sans manger, évidemment. N’allez non plus pas croire que c’est l’hôtel ici. Qui est le 3ème occupant ? Un certain Kenneth Jackson ...

Pour Umibozu et Sarah, on leur déconseillera d’aller trop loin, Payne est là, qui de loin, observe la descente de police, accroupie sur un toit à l’abri des regards… Mais peut-être que Sarah aura assez d'instinct pour ressentir la présence de son aînée ?

Pour Sarah et Umibozu : ~ A la sortie de l'Eden
Pour les deux malchanceux, June et Torn : ~ La prison

» [ Mission ] Contact, ???, L'Eden